• Samedi 13 Aout 2011 – Parque Nacional Tunari

    Hola todos!       

    Voilà qu’après un mois à Cochabamba, nous avons des fourmis dans les jambes et une grande envie de bouger ! On a des chaussures de randO, autant les roder tout de suite, roder nos poumons et nos corps (si sportifs) ! Direction le parc national de Tunari ! Un grand espace vert (309 000 hectares), crée en 1962 pour protéger (enfin on reviendra sur ce point un peu plus loin…) les versants boisés qui surplombent la vallée de Cochabamba et la cime sauvage du Cerro Tunari ! On a cherché rapidement des cartes de randO, mais bon, la gestion des espaces verts et des sentiers de marche, ce n’est pas encore trop ça en Bolivie ! On s’en va donc un peu à l’aventure (pour pas dire complètement) avec nos sacs, chargés de vêtements chauds (rappelez-vous, les nuits sont fraîches), et une tente acheté quelques jours auparavant. Objectif : une nuit à 4000m ! Quelques infos dans le guide de la Bolivie qu’on a emporté, mais il reste très évasif. Motivation !!!!

    Debout samedi matin, 7h (à peu près, et plus dure est la motivation mais on se bouge !), direction le centre de la ville pour attraper un Truffi (petits bus, un peu plus petits que les micros) qui nous déposera à l’entrée du parc (environ 10min de Cocha). Arrivée 9h !

    Le temps est fou, grand soleil, les vestes tombent rapidement, et la marche commence. Les premiers kilomètres nous font traverser un petit « village » avec des habitations qui pour la plus part ne sont pas achevées, quelques champs, une ou deux vaches et quelques moutons. Les gens nous regardent assez bizarrement avec notre équipement. On est dans l’extrême nord de la ville, aux pieds de la montage, et l’impression de vie reculée est saisissante. Les quelques infos du guide s’avèrent rapidement dépassées, et nous voilà perdu dans les derniers champs avant le début de la forêt. Comme le dit un célèbre proverbe Bolivien, « Mieux vaut se perdre que de ne jamais partir ! ». Déjà de retour sur nos pas, on finit par retrouver la bonne route ! On est bon !

    Comme l’avait dit le guide, au 3ème kilomètre, on arrive sur une aire de jeu pour enfants et un mini-golf à l’abandon. Une petite glissade sur le toboggan (les Boliviens sont complètement fans des toboggans, c’est un peu le paradis des enfants ! On va surement aller faire un tour bientôt dans un immense parc de toboggans ! Promis, y aura des photos ! ). Enfin je m’égare… Petite pause, oui, oui déjà, on se remet de nos émotions (de la glissade) et on est repartis ! On rate le début du chemin « écologique » qui coupe à travers les bois, et on suit la route principale. On monte rapidement dans la forêt, et la vue sur la ville est de plus en plus impressionnante ! Rapidement sur le chemin forestier, on avale vite les premiers kilomètres. L’air se raréfie mais le mois à 2500 nous a assez bien acclimatés. Plus de traces d’habitations, c’est la vraie forêt ! Petite pause gouter à 11h, kilomètre 5 (On s’est levé tôt, on a faim !) et on est reparti ! La vue sur Cocha devient une vue sur la vallée, et il faut avouer que c’est impressionnant. Le Christ (rappelez-vous… !) parait si loin et si petit, on est déjà au-delà des 3000m.

     

    Kilomètre 10, on tombe sur une nouvelle aire de jeux pour enfants et trois maisons abandonnées. Alors là, c’est une sensation étrange. On se demande ce que vient faire ça ici ! Tout est à l’abandon, seul les déchets (pas la classe…) laissés par les visiteurs montre que des humains sont passés par là. Il manquait que les bruits des balançoires et on était plongé dans le film d’horreur de série B (dommage, pas de vent donc pas de bruits !). Par contre, plus sérieusement, on se rend compte du problème de l’écologie en Bolivie. Apparemment, et malgré les messages d’encouragement, la volonté bolivienne de préserver son environnement et sa richesse (pourtant si fous !) n’est pas une priorité. Ils ne connaissent pas vraiment les poubelles…Déjà qu’en France, la montagne n’est pas forcément préservée et assez respectée, mais alors là… (non, je ne fais pas la propagande des écolos… :] )

     

    Enfin passons. 13H, à table ! Petits sandwichs avec les produits frais du marché, ça requinque ! Et nous voilà repartis ! Là, on commence à vouloir couper par des terrains un peu plus raides, pour pouvoir rejoindre les sentiers des sommets qui se rapprochent vites! Le premier hic, c’est que le temps à viré, et le ciel si bleu est devenu gris, voir noir par endroit.

     

    14h, on est surpris par une chute de neige !! (N’oubliez pas, c’est l’hiver chez nous!). Là, faut avouer, on ne fait pas les fières ! Mais bon, on est équipés, ponchos sortis, on va s’arrêter pour si peu ! On continue, bien déterminés à monter au sommet !

    Samedi 13 Aout 2011 – Parque Nacional Tunari

    15H, ça fait maintenant 7h qu’on marche, environ un 20aines de kilomètres dans les jambes et on commence un peu à douter de notre route. En plus elle est insupportable, elle fait des lacets fous et nos quelques tentatives de chemin de traverses nous on amenées dans quelques endroits assez surprenants mais souvent à des culs-de-sac. En plus le tonner gronde au-dessus de nos têtes.Le paysage nous a un peu déçu. La montagne est très sèche, et la flore peu variée. (On ne parlera pas de la faune, on l’a pas vu ! ^^). Et ce ciel gris rend ce paysage lunaire un peu triste. On doit être à une heure du sommet, il faut prendre une décision ! Un coup de tonner aura raison de nous et après un petit changement vestimentaire, il commence à faire frais, on rebrousse chemin ! Et nous voilà repartis pour vingt kilomètre de descente, et il fait nuit dans 3h30, on marche vite ! On arrivera à la fin du sentier vers 19h, les pieds en feu, une fatigue écrasante et en pleine nuit. Les derniers kilomètres ont été un véritable supplice, nos chaussures étaient trop neuve. ( … Et la tente et la salde de riz mine de rien, ça pèse !).

    19h30, nous voilà plongé au cœur du village, qui n’est pas éclairé, avec des chiens errants de partout, qui nous fonce dessus et aboient comme des sourds ! Là, c’est un peu la panique ! On est incapable de s’orienter et retrouver le chemin du matin, et l’adrénaline est à son comble avec ces loups qui nous font comprendre que c’est leur territoire ! (Les boliviens parlent de chevaux et non de chiens, c’est pour dire si ils sont gros, … je vous passe les détails des yeux qui brillent dans la nuit et tout et tout…). Heureusement la parade ultime, la lampe de poche en pleine tête ! On joue un peu au Jedi, et on arrive à la maintenir à distance (Que la force soit avec nous !), mais on marche vite, pas la peine de trainer là ! Heureusement, on tombe sur un chauffeur de taxi, qui, super sympa, nous indique la route. Il viendra même nous récupérer 5min après et nous avancer un peu, gratuitement ! Ce qui rend faux le proverbe bolivien suivant et confirme la règle des exceptions : « Ce qui est gratuit est inutile ». MERCI ! Les derniers kilomètres dans la ville sont un challenge sportif et on refusera de prendre un taxi ! La force jusqu’au bout ! Et nous voilà, à 20h à la maison, au bout de nos forces mais avec le sourire ! (Enlever les chaussures, c’est orgasmique !). 10h de marche, à peu près 40km, 2500 à 4000m d’altitude et vice-versa, du soleil, de la neige, et un peu de pluie. Une belle journée, un peu déçu de pas passer une première nuit en tente, mais bon, on joue pas avec la montagne, elle est trop grosse pour nous !

    Et ce n’est que partie remise, le weekend prochain, la fac de Blandine organise un weekend camping pour intégrer les nouveaux arrivants, et j’ai même été convié, si ils ne sont pas prévoyants ces boliviens ! (ref. spécialement pour PilouEmilie !). Promis photos et articles dès lundi (enfin, mardi pour vous !). Sinon, on est passé au CIACC (encore un peu pour PilouEmilie :] ) et je commence mercredi (mardi c’est férié !). Dès la semaine prochaine, ça sera les mardis, mercredis et jeudis (les jeudis et mercredi avec Bland !) ! Je ne dis rien pour l’instant, mais sachez que ça à l’air vraiment intéressant, et que ça correspond vraiment à ce que j’attendais !!!

    Derniers petits messages, on a vraiment bien sympathisé avec un des colloc’ brésilien (Lucas) et un argentin (Alberto, dit « Beto ») avec qui on commence à sortir ! C’est exactement ce qu’on est venu chercher au Pueblito, et on commence vraiment à se sentir chez nous !

    On est au top ! (A par quelques traces de courbatures, trois fois rien :} )

     [Petite dédicace à ma famille stepanoise,l'argentin porte avec classe le maillot de l'ASSE!]

     

     

    Pleins de pensées pour vous !

     Besos à todos !

     

    Bland&Stan

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  • Commentaires

    1
    bad gone
    Mercredi 17 Août 2011 à 16:46

    traverser l'océan pour voir le maillot de l'asse mais quelle misère ....

    2
    bad gone (Patrick)
    Vendredi 19 Août 2011 à 07:51

    C'était de l'humour  .... comme la famille stéphanoise de Stan ...

    grosses bises

    3
    Bland et Stan Profil de Bland et Stan
    Mardi 23 Août 2011 à 20:38

    FAute avoué à moitié pardonné  

    Excusez moi pour la réplique un peu froide je ne pensais pas que c'était vous!

    4
    TITINAT
    Mercredi 24 Août 2011 à 13:28

    très bien votre blog. On voit plein de bonheur sur vos visages. Rien que pour cela c'est déjà une réussite.

    Papounet

    5
    couzinechéri
    Jeudi 1er Septembre 2011 à 20:01

    Hey ca fait plaisir de voir ces couleur à l autre bout du monde n'est pas mon oncle?!!

    Et comme dirai Yo allez les verts!!!!!!!!!

     

     

    6
    couzinechéri
    Jeudi 1er Septembre 2011 à 20:04

    En tout cas c 'est vraiment une super idée ce blog ca fait plaisir d avoir des news.Gros Bisous ma témoin chérie!;-)

     

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