• ¡¡¡ C´est chez NOUS !!!

    Après deux mois à vivre dans 12m², à payer un loyer démesuré pour la Bolivie, et 60 jours de cohabitation avec une femme un peu trop matérialiste, nous avons donc décidé de partir à la recherche d’un appartement digne de ce nom. Après quelques coups de téléphone et une rencontre avec deux agents immobilier (à la bolivienne bien entendu, 2 heures de retard à chaque rendez-vous pris, un bureau dans la casa familial mais aussi et surtout le cœur sur la main) on visite quelques appartements, les premiers plutôt bien construits mais trop loin de l’université et encore plus loin de l’association de Stan et les seconds plutôt bien placé mais malheureusement sans fenêtre pour certains et des toits en tôles sur la cuisine pour d’autres.

    Bref, après quelques petites déceptions, et la pression du temps, (on doit quitter le Pueblito avant le 30 septembre si nous ne voulons pas être obligé de payer le loyer du mois d’octobre) notre agent immobilier préféré dénommé Gaston nous propose la visite d’un appartement situé sur la PlazaCorazonistas, en plein centre de la ville. Le rendez-vous est donc pris mardi 27 septembre à 18h30 et après seulement 30 minutes de retard soit à 19h (au cas où vous ne sachiez pas comptez) nous rencontrons le propriétaire, Mr Saul Montano qui nous fait découvrir les lieux et là on doit bien l’avouer, le coup de cœur est immédiat, l’appartement est spacieux, bien éclairé et le must du must il y a une terrasse qui offre une vue superbe sur la ville et les palmiers, a peine le temps de se concerter que notre décision est prise : LO QUIEREMOS !

     Bien sûr, j’ai pris quelques habitudes boliviennes et j’essaye un peu de négocier le prix mais rien n’y fait le propriétaire nous dit qu’il a déjà baissé le loyer au maximum, tant pis, c’était bien essayer, de toute façon on savait déjà qu’on le prenait ! Et voilà après seulement 4 jours de recherches (sans trop se forcer il faut bien l’avouer) on a trouvé exactement ce qu’on voulait !

    Le soir même nous rentrons au Pueblito, seul problème il faut annoncer à la Señora Virginia (la « charmante dame »qui nous loue la chambre pour ce qui ont suivi) que nous quittons les lieux le surlendemain et je dois bien l’avouer ça ne m’enchante pas vraiment. Malheureusement le mercredi passe et avec Stan qui est aussi vaillant que moi nous n’osons à aucun moment l’intercepter pour lui expliquer la situation mais voilà le soir arrive et on a plus vraiment le choix nous partons le jeudi matin, seul problème a 20heures la Señora est aux abonnées absentes, les heures passent, on commence à se dire que nous ne pourrons pas la prévenir à temps et que les ennuis vontarrivés mais heureusement à 23heures on l’entend enfin passer la porte ! Tandis que je reste tranquillement au chaud, Stan prend son courage à deux mains et sort de la chambre pour prévenir la Señora de notre départ du lendemain et à ce moment-là, c’est le drame ! Alors que j’attends tranquillement le retour de Stan j’entends que celle-ci se met à crier, je sors donc pour voir ce qui se passe et il s’avère que notre propriétaire est dans tous ces états, elle nous dit que nous sommes dans l’obligation de payer encore deux mois de loyer (bien sur ce n’est en aucun cas écris dans le contrat de location) et c’est donc dans un espagnol clair et limpide que je lui explique que nous ne payerons rien, elle nous a alors menacé de faire appel à ses avocats et de nous dénoncer à INTERPOL (carrément !!), il ne fallait pas en dire plus pour me mettre hors de moi et c’est donc un peu moins sereinement que je lui ai expliqué les raisons de notre départ, même Stan d’habitude pourtant si diplomate a eu du mal à garder son calme ! La conversation s’achèvera sur la Señora nous insultant en espagnol et là on doit bien avouer que nous n’avons pas tout compris, mais je pense qu’il fallait mieux !

    Le lendemain nous sommes priés de quitter les lieux avant les 10 heures du matin mais miracle la Señora s’est calmée et juste avant notre départ elle nous intercepte pour vérifier que la chambre est en bonne état, tout est en ordre elle ne peut donc rien nous reprocher, et c’est sans embrassade que nous passons pour la dernière fois la porte du Pueblito situé au 1780 de la calle MariannoMelgarejo. Après s’être rendu au bureau des agents immobilier pour signer le contrat de location de notre nouvelle demeure nous investissons enfin les lieux mais juste pour quelques heures histoire de poser nos valises et de préparer nos sacs pour notre départ du soir même direction, Sucre !

    Le plan de l appart

    Le 4 octobre retour de voyage, on appelle le propriétaire afin qu’il nous livre le frigo et la bouteille de gaz qui arriveront le lendemain ! Il nous aura ensuite fallut deux semaines pour s’installer correctement, changer quelques meubles de place, s’habituer à notre nouvelle résidence et faire les achats nécessaires (et un peu moins nécessaire) à notre bonne installations (draps pour le lit, bouilloire pour le café, un peu de vaisselles, quelques déco et le petit bonus une table et des chaises pour la terrasse) !

    Voilà je vous laisse apprécier les photos ! N’oubliez pas que tous ceux qui veulent venir sont les bienvenus (on a de la place maintenant) y

    QUE LES VAYA BIEN !!!!!!!!!!

    Bland et Stan

              

       Chambre d ami                                       Cuisine                                         Salle de bain

              

    Le Salon                                                    Salle a manger                               Notre chambre

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

         

     

    CALLE TUMUSLA nº145

    COCHABAMBA

    BOLIVIA

     ¡¡¡ C´est quand vous voulez !!!

     

     

     

     

    Bonus... la terrasse et le hamac!!!!! On se met bien...

     

     

    Comme on ne sait pas trop comment on recupere le courier, joindre nos numeros : 70 72 74 66 (portable) et 458 2453 (fixe).

    Vous pouvez aussi nous appeler :)

    besos a todos

    « 7, 8 et 9 Octobre – WEEKEND PERU /COPACABANAL Argentine au CAICC »

  • Commentaires

    1
    Mercredi 19 Octobre 2011 à 19:43

    Hola chicos!

    Pilou a l'habitude de vous mettre des petits messages de temps en temps mais pour moi c'est une 1ere. Revoir tout ça me fait un pincement au coeur. Je nous revois il y a 3 ans déjà dans la même situation que vous en train de courir à la migracion pour les papiers, pester parce que cela ne se passe pas comme prévu (surtout dans mon cas), rechercher un petit cocon pour vivre et surtout une association pour découvrir la vraie Bolivie et ne pas rester oisif. 

    Je viens donc aux nouvelles pour savoir si Stan a enfin obtenu le Sésame pour son visa. J'ai bien entendu fait exactement la même démarche que toi avec Veronica mais la migracion m'avait quand même mis des batons dans les roues. Heureusement que nous avions le n° de téléphone de la directrice de la migracion de La Paz car nous avons pu faire du chantage et leur mettre la pression. Dans tous les cas, suerte y animo.

    Je suis heureuse que tu ai pu trouver ta place au CAICC et surtout auprès de Delia. La cuisine c'est cool. Je ne me sentais pas à mon aise dans les autres fonctions  et la cuisine m'a réellement permis de m'intégrer (apprendre la langue) et me sentir utile. C'était la 1ere fois à l'époque qu'un volontaire aidait à la cuisine et restait aussi longtemps au sein de l'asso. Je vois que les français sont donc attirés par la cuisine! Je suis un peu jalouse d'ailleurs car je pensais que je serai la seule, c'était ma place aux côtés de Delia!!!! D'ailleurs j'ai bien essayé dès mon retour en France de lui envoyer une carte en poste restante mais je ne suis pas sûre qu'elle l'ait reçue. Je suis honteuse mais pourrais-tu me redonner le n° de portable de Delia ou sinon j'appellerai sur le tien. Je ne cherche pas à me justifier, j'avoue être coupable, mais chaque semaine je me dis ce soir tu appelles ou tu écris un message sur le blog mais il ya toujours un mais.

    J'espère que les cours de Blandine sont intéressants et qu'elle s'est bien intégrée également. 

    Un abrazo a los dos y a todos del CAICC (uno especial para Delia). Disfrutanlo bien.

    2
    couzinechéri
    Lundi 24 Octobre 2011 à 18:56

    C'est cool vous êtes bien installés alors!

    Je suis contente que tout se passe bien pour toi cousine.

    Je pense déjà à Noël tu nous manqueras, mais profites bien de tout ça en tout cas.

    Gros bisous ma couz chérie

    Flo

    3
    Bland et Stan Profil de Bland et Stan
    Jeudi 27 Octobre 2011 à 19:12

    A Emilie,


    Salut Emilie,


    Bon bah je m’y attendais un peu, stage inutile à La Paz hier, 18h de bus en 24 pour rien !


    D’un autre côté, je me demande bien ce qu’avait compris Véro, dans le sens où je ne vois pas trop comment, juste avec un certificat de volontaire d’une association et non d’une ONG, j’aurai pu obtenir un visa gratuit pour un an dans un pays à l’heure actuelle si hostile aux étrangers (je parle des institutions publiques…)… (Et encore, je ne suis pas des Etats Unis !). Enfin, je ne mets pas toute la faute sur Véro, qui m’avait assurée que ça serait bon, car j’aimerai bien savoir ce que lui ont dit la cancilleria et la Migracion de Cochabamba qui ont l’air que très peu au courant de ce genre de chose. D’ailleurs, les personnes que j’ai rencontré à La Paz, muyamable et sans ironie, ce qui est rare dans ces bureaux, m’ont bien fait comprendre qu’il y avait un gros manque de communication entre les institutions ! Enfin bref, il est donc impossible d’obtenir ce genre de Visa directement avec le CAICC qui n’est pas rattaché au programme MARCO (si je me souviens bien du nom) du gouvernement ! En plus avec ce que tu m’as dit au téléphone deux jours avant, j’aurais dû m’en douter ! Donc une belle aventure pour rien ! Donc à cette heure-ci, tu es mon seul espoir. Il faudrait que tu m’explique avec quel organisme tu as fait ta demande de sollicitude pour ton visa et quels documents tu as dû fournir. Parce que le problème avec Véro, c’est qu’elle ne se rend pas vraiment compte que je suis dans la mierda, et elle à pas l’air de se rendre compte non plus à quel point c’est compliqué de demander un tel visa. Et puis elle ne se rappel pas du tout comment vous aviez fait. Je compte donc sur toi et ta mémoire pour m’aider !


    Tu as déjà un énorme abrazo de Delia qui attend avec impatience ton appel la semaine prochaine ! Je te redonne son numéro : 70 34 36 22 !


    Je te remercie du temps que tu vas prendre pour m’aider, et je te rassure, je garde le moral et les boliviens (non fonctionnaires) sont toujours aussi gentils et accueillants !


    Stan


    Ps : sinon petite question, comment aviez-vous fait pour rester en Bolivie jusqu’en Décembre sans Visa ? Y avait-il une belle amende à la clef ? Pour moi, c’est 20B$ par jour, le pied !


    A bientôt !!!


     

    4
    Mercredi 2 Novembre 2011 à 19:25

    Hola Stan!

    Bon je vois que ce n'est pas la joie et que tu es en plein doute. Même situation, même lieu, mêmes difficultés à 3 ans d'écart. Je vais essayer de te donner le max de conseils pour que tu puisses y arriver.

    Déjà, est-ce que tu as pu rencontrer la directrice (si c'est toujours elle) de la migracion à La Paz ? C'est elle qui nous a donné les meilleurs conseils et nous a permis de garder espoir. Dans tous les cas, c'est à CCB que tu vis et c'est là-bas qu'il faut que tu fasses toutes tes démarches même si les gars de la migracion sont des bons à rien qui ne veulent faire aucun effort pour des étrangers. Ils ne voient que les dollars que l'on peut leur rapporter. Je n'ai reçu d'ailleurs aucune aide du consul sur place. Il ne savait même pas où se trouvait la migracion!!  Je ressens encore ma frustration.

    Comme je te l'ai dit dans mon autre mail et comme tu l'as découvert par toi même, il faut absolument que ce soit un organisme public reconnu par l'état. Moi, j'ai fait appel au SEDEGES (un organisme social) de CBB qui subventionne le CAICC.  Je ne connais pas le programme que tu as mentionné ci-dessus mais Véro pourrait au moins tenter le coup auprès du SEDEGES, surtout que nous y étions allées au début ensemble. Sur la lettre que je t'ai fais suivre la dernière fois, il y a le nom des contacts donc j'espère que ce sera possible de les recontacter en explicant que ta présence est importante pour le développement du CAICC car tu y restes 1 an. Il faut bien insister que tu n'es pas commes les autres volontaires qui ne restes que 2 mois max. Même avec cette lettre, j'ai eu du mal à la faire accepter comme viable auprès de la migracionde CBB mais il ne faut pas hésiter à aller au conflit avec eux. Les boliviens détestent le conflit et si tu élèves la voix plus que les autres, ils réagissent car ils ont honte. Ce n'est pas un procédé louable mais cela nous a bien aidé. Dès que nous nous énervions, la situation se débloquait comme par enchantement.

    Pour répondre à ta question, nous n'étions pas sorti du territoire avant les vacances de Noel car je voulais garder le max de chance pour cumuler mes sorties hors du territoire au cas où le visa ne fonctionnerait pas. Je pensais jouer sur les 60 jours chaque fois que tu sors du territoire. Tu as tenté du côté Argentin ou Chilien? Les douaniers péruviens ne sont pas du tout fiables. S'ils peuvent de faire payer un bakchih, ils n'hésiteront pas. J'ai failli ne pas repatir en France à cause d'eux.... Bref, j'ai donc dû moi aussi payer une amende mais elle fut minime.  Cela devait refléter  environ une semaine de retard par rapport à la date limite de sortie du territoire parce qu'ils ont pris en compte le moment où j'ai commencé mes démarches définitives pour le visa.

    Pour Véronica, je t'en prie, ne prend pas tout ce qu'elle dit comme parole d'évangile. Je n'ai pas voulu faire de remarques à ce sujet au vu de ce que tu disais dans le blog mais méfie toi. Elle est adorable c'est sûr mais tu te rendras compte de certaines choses par toi même au fil du temps.

    Tu as mon numéro et tu peux m'écrire si tu as d'autres questions. En espérant avoir pu te donner quelques pistes. Animo Stan!! Je vais de ce pas appeler Délia.

    A+

    Emilie

     

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