Bonjour à tous!!!!

Pour pouvoir vous donner des nouvelles le plus souvent possible, nous avons décidé d'ouvrir un blog!

De quoi vous décrire et pouvoir partager avec vous tout ce qui se passe dans notre grande

Aventure en Amérique du sud!

Notre vie en Bolivie à Cochabamba, nos trips et nos weekends excursion, des photos, nos humeurs et impressions et plein d'articles!

En espérant vous savoir nombreux à suivre nos aventures

besos à todos!

Bland&Stan

¡¡ Hola !!

Voilà un premier article depuis Cochabamba pour vous introduire de manière assez générale le cadre de cette grande Aventure  qui commence pour nous !!

Après un long voyage de 48h depuis Lyon, en passant par Madrid, 20h de bus, ses bars et ses tapas, Buenos Aires et ces 12h de vols, et enfin Santa Cruz et Cochabamba, où nous avons posé nos valises le jeudi 14 Juillet 2011 (quel beau jour d’arrivée pour des français !). Enfin, notons que la moitié de nos valises sont arrivées 5jours après notre arrivée, faute de personnel pour les charger durant la correspondance entre Buenos Aires et Santa Cruz, de quoi nous mettre dans l’ambiance et nous obliger à de multiples allers retours à l’aéroport dès les premiers jours. Les boliviens ne sont pas des gens très stressés ni pressés ! ! :] )

Cochabamba est une ville située au cœur de la Bolivie, la troisième du pays, capital administrative de la région Cochabamba, perchée à 2500m d’altitude, et ou il règne un climat de printemps éternel (le meilleur climat de Bolivie selon les dires de ses habitants) assez bien vérifié sur ces premières semaines (d’hiver) !Si les locaux sont en doudounes et pantalons (ce que l’on ne comprend pas trop), nous c’est shorts et tee-shirts ! Il faut dire que si les matinées et les soirées sont fraiches (+/- 10°), on atteint rapidement les 25° à l’ombre et le soleil, qui parait beaucoup plus prés, tape vraiment fort !!! (On est déjà tout bronzés)

La ville est assez grande et est habitée par environ 1million de Boliviens, les cochabambinos. Les rue sont blindées de voitures (très tunning excessif et très vielles) qui klaxonnent pour un rien et roulent sans vraiment de règles! La ville est dominée par la plus grande statue du Christ au monde (oui, oui, plus grand que celui de Rio d’environ 40cm !), el Christo de la Concorda !

On a pu faire les touristes une première fois, et monter le voir, à pied (1240 marches), et arrivé à 2900m, il faut bien avouer, l’air manque un peu et rend chaque effort un plus compliqué ! Mais la vue est folle et on se rend compte de l’étendue de Cochabamba !

La ville est marquée par des disparités de « richesses » assez importantes, qui se ressentent au niveau de la vie des quartiers.

Le sud de la ville est très pauvre. On y trouve le plus grand marché d’Amérique Latine, particulièrement impressionnant, et où l’on trouve absolument de tout ! Les stands sont tous petits et tenus par des familles indiennes, en tenue traditionnelle, la catégorie sociale la plus pauvre du pays. C’est un vrai choc pour des européens de se balader dans ces allées. On se retrouve plonger dans une ambiance très différente de ce que l'on peut voir sur les marchés français. La pauvreté se fait ressentir et les conditions d’hygiène sont inexistante, les odeurs assez violentes.Les prix sont vraiment dérisoires. On a déjà pris une bonne claque face à cette réalité qui te prend à la gorge (et au nez !). Cette partie de la ville est particulièrement dangereuse la nuit, tout comme la colline San Sébastian, qui abrite la plus grande « favela » de la ville.

 Le « milieu » de la ville est « un peu moins pauvre ». C’est comme un immense super marché où chaque rue (ville très géométrique) est un rayon. Les magasins sont regroupés par rue en fonction des produits ! On y trouve de nombreux magasins de téléphones, de vêtements, et de nombreux petits stores de tout et n’importe quoi ! Il y a aussi des petits stands de vente de nourriture de partout, à n’importe qu’elle heure du jour et de la nuit. Le centre de la ville est particulièrement vivant et est marqué par de grands monuments coloniaux. On y trouve « el prado », l’équivalent des Champs Elysée pour les cochabambinos, une rue majestueuse, pleine de bars et restO, bordée d’immense palmier ! 

Au nord de la rivière, El Rio Rocha, on trouve les quartiers résidentiels, ou le peut voir de grandes maisons. Ces quartiers sont beaucoup plus calmes. C’est dans ces quartiers que ce trouve la fac de Blandine, elle est toute neuve, toute propre et est impressionnante en taille ! Même si elle reste publique( non non, je viens modifier l'erreur de Mr Bonnet, l'université dans laquelle j'ai la chance de suivre mes cours est privée!), on a gardé comme première impression que seule l’élite (fortunée) pouvait se permettre de fréquenter ces facultés. (Il parait que pour les facs privées, les élèves s’y rendent fréquemment en limousines, et les parkings sont remplies de 4*4…). On se rend vite compte que seulement une infime partie de la population à accès à l’éducation. C’est un des grands combats menés par les associations de la ville et du pays en général.

Sinon, pour nos conditions de vie, on s’en sort vraiment bien pour l’instant ! Pas de turista en mangeant pourtant très local depuis le début, mais parfois la nourriture, c’est plus que douteux! Les marchés regorgent de fruits et de légumes, et les petits stands dans la rue font des petits plats « très gastronomique » (et très gras) ! Le coût de la vie est vraiment bas : un petit restO typique nous revient à 50B$ (5€) pour deux, et un repas à emporter dans la rue pour deux à 20B$. Après une première auberge, Hostel Versalles, un peu trop attrape touriste et un peu trop au sud, on s'est installé dans une Residencial Familiar, au cœur de la ville, en attendant de trouver un appartement.

Les boliviens sont vraiment accueillants et assez ouvert à la discussion (qui pour l’instant reste assez comique au vue de notre niveau d’espagnol, mais qui s’améliore de jour en jour). Ils sont très peu roublards et même les chauffeurs de taxis sont honnêtes. Les micros (taxis collectifs, cf. Photos) sont un moyen de transport vraiment sympa!!Il y a des lignes (marquées par des lettres ou numéro) assez bien respectées, mais pas d’arrêts précis dans les rues ni d’horaires comme en France. Tu attrapes un micro un peu n’importe où dans la rue et il te jette un peu n’importe où sur son chemin ! 

 Les boliviens ont toujours le sourire ! Ils n’ont pas d’accent, et parle lentement, ce qui aide beaucoup pour la compréhension !

Là on est en plein dans les papiers pour les visa. On a découvert le système de santé à la bolivienne, qui se résume à des heures d’attentes et à beaucoup d’achat (oui, oui tu achètes la médecine bolivienne) pour certifier pas grand-chose à chaque fois ! Mais bon ça avance (à grand coups d’aller retours dans la ciudad !) !

Sinon on a rencontré le consul de France de Bolivie, et on a pu récupérer des papiers pour s’enregistrer comme français résident hors de France. (la classe non ?). Il nous a mis en contact avec le gérant de l’assoc’ des français de cocha ! On va le rencontre rapidement, et il devrait nous aider à trouver un appart, comme devrait le faire la fac de Blandine, et à rencontrer des francophones installés ici, et enfin à trouver une assoc’.

               Pour résumer on s’habitue tranquillement à cette nouvelle vie, on prend nos marques et on s’installe petit à petit ! On n’est vraiment pas déçu et on hâte de saisir toutes les facettes des traditions de la vie Bolivienne.

Des pensées pour vous et plein de besos !

Hola!

Voilà, ça fait pile un mois que nous avons quitté la France !!! On a encore un peu de mal à réaliser que l’on est là pour une année, mais cette idée fait tranquillement son chemin dans nos tête ! Que  d’aventure depuis le premier article !!

Tout d’abord, pour  vous rassurer, tout va bien ! On est en pleine forme et on a le moral au beau fixe ! D’un autre côté, il faut bien avouer que ce temps Bolivien, ce climat de cochabambinos aide beaucoup à se sentir heureux ! Sinon, le physique est au top, on est complétement rodé à l’altitude et à la nourriture ! On est au top ! En plus l’espagnol commence à bien rentrer. On comprend vraiment bien ce que l’on nous raconte, le vocabulaire commence à s’accumuler, et les langues se délient doucement mais surement !

Alors, par où commencer…

A CASA !

On a réussi à trouver un appartement, enfin une chambre, depuis le 1^er Aout, grâce à la fac de Blandine! La veille de la rentrée scolaire, juste parfait ! On est dans un petit quartier muy muy muy tranquilo, dans la partie nord de la ville (pour ceux qui ne se souviendrait pas, la partie plus calme et plus riche), qui s’appelle « El Pueblito ». Il regroupe une ou deux écoles et quelques maison. On habite une belle bâtisse, toute neuve (2006), tout de plein pied, avec un super grand jardin dans la cour intérieur. Elle est tenue par un couple (à notre avis bien aisé financièrement) dont le mari est médecin (ça peut servir ^^) et cardiologue, et la femme est gérante de l’affaire (comprenez à la retraite !). 5 chambres, avec des étudiants Brésiliens, Chiliens, Argentins, Boliviens et maintenant deux français (héhé)!! On a une « habitacion », une chambre d’environ, euh…  allez, 15m², et une salle de bain privée ! La (petite) cuisine est commune aux 5 chambres et il y a une « lavandria » pour laver les vêtements et la vaisselle (dehors, le soir, à 10°, paye ta motivation pour la vaisselle !), et une mascotte, un petit chien fou ! La Senora Virginia (imprononsable avec l’accent) est une vraie petite mama ! Elle veille sur nous et s’assure qu’on ne manque de rien. (Peut-être un peu trop présente d’ailleurs… ^^).  On se sent comme chez nous, même si on peut rapidement se sentir à l’étroit dans cette chambre, mais bon, on l’a bien aménagée. A la base c’est une chambre pour une personne, mais ça le fait, le jardin est grand et le climat permet de s’y reposer et s’adonner à quelques heures de farniente ! Et de toute façon, c’est juste pour dormir la chambre ^^ ! On a eu l’occasion de parler avec nos colloc’ (je vous raconte pas les accents brésilien et argentin, c’est sympa J ), et le contact commence à bien passer, ça promet des soirées et apéros bien sympas et un échange permanent ! C’est exactement ce qu’on voulait, on est vraiment contents d’avoir trouvé ce petit coin de vie ! Et enfin, le top, la chose unique en Bolivie, on a internet, en Wifi ! Pratique, vraiment pratique pour pouvoir vous raconter nos aventures (et les sessions Skype !) !

 Oui, ils habillent leurs chiens en hivers, c'est assez classe non?

Adresse : Calle Mariano Melgarejo N°1780

Zona El Pueblito – TUPURAYA

Cochabamba, Bolivia

Tél : (00591) 448 2152

Voilà, ça c’est fait ! On a tout pour vivre tranquillement la vie des cochabambinos !

LA FRENCH TOUCH DE COCHA

Sinon, on a rencontré Théodore, un français qui vie ici depuis un an,  et qui a crée une association (dont je vous ai déjà brièvement parlé… si, si !) des français à cocha ! On est allé manger ensemble une petite empanada et un jus de maïs (sans alcool) en début de soirée, on a prolongé dans un bar ou la jeunesse bolivienne vient partager sa joie de vivre. Et autant vous dire qu’il la partage plutôt bien ! On a même eu le droit à un concert de Rock d’un groupe local super connu apparemment. Il nous a présenté d’autres « jeunes français » (mariés avec des boliviennes) et qui sont ici depuis environ 5années. On a pu leur poser plein de question et obtenir des infos bien utiles pour nous installer, pour les visas et les démarches. On a vraiment passé une superbe soirée et on a pu découvrir la chaleureuse ambiance des bars et de la jeunesse bolivienne. (Y a du niveau !). Apparemment, les soirées étudiantes, c’est à partir du mercredi soir ici… jusqu’au dimanche soir, c’est pour vous dire ! Pour revenir à l’assoc’ des français de cocha, ils organisent un repas chaque mois chez un des membres pour entretenir les liens. Ça nous a fait vraiment plaisir de les rencontrer et de se dire qu’on peut compter sur eux si besoin est (ou même juste pour aller boire une bière d’ailleurs ^^) !

COULEURS LOCALES…

Ce weekend c’était la fête nationale de l’indépendance Bolivienne (6 Aout). Toute la ville s’est vêtue de ses plus belle couleurs, le rouge pour le sang perdu par les combattants pour le pays, le jaune pour la richesse minière et les ressources naturelles du pays et le vert pour la richesse de la mère terre nourricière et de l’environnement naturel! C’est impressionnant ! Un patriotisme qu’on n’avait pas imaginé ; d’un coup, c’est comme dans les séries américaine : du jour au lendemain, chaque maison à son drapeau national. Les taxis et les micros (mais si vous savez ce que s’est… les petits bus… de toutes les couleurs… ah, vous voyez !) revêtent leurs bandes tricolores, et un peu partout dans la ville, des marchands ambulants vous vendent des drapeaux, des cocardes… évidement, on a désormais les nôtres à la maison ! On ne pouvait pas passer à côté ! Et ces couleurs, qu’elles sont belles ! La fête nationale s’est déroulée sur deux jours. Le premier, vendredi 5, c’est le défilé des écoles, avec pompomes  girls et majorettes en tenue, des drapeaux de partout, des costumes fous, de la musique avec les fanfares et les couleurs des écoles fièrement portées. Assez impressionnant…

(En France quand une école/Fac est dans la rue, généralement ce n’est pas pour les mêmes raisons, non ? ^^) .

Et Le 6, c’était la grande parade militaire ! Presque 5h de défilé (on a presque tenue !!) devant Monsieur le gouverneur  de la région de Cochabamba (enfin il me semble  que c’était lui…) qui a ouvert le défilé ! C’était sur « el prado » (oui, c’est ça, comme sur les Champs Elysées !) et un défilé à la bolivienne ! Franchement, presque ordonné ! On a vu de tout ! du militairosoldadoguerieros à la pelle armé jusqu’aux dents, en passant par les secouristes, sauveteurs, pompiers, police anti-émeute, et puis plus surprenant, les associations de la ville, commerçants, mouvement de libération de la femme, les scouts, et surtout les indiens ! C’était plein de couleurs, plein de bruit, plein de gens ! C’était poussé par un engouement fort de la foule qui applaudit tout au long du cortège. Les rues étaient pleines, et la nuit tombée, un concert s’organisait au bout du Prado. Et là la rue s’est transformée en foire ! Des petits stands de partout (encore plus que d’habitude) et des petites animations partout, notamment pour les bambinos. Ils installent des « rues de babyfoot » (dont un France 98, la classe non ?), des petits manèges, des châteaux gonflables (je veux je veux je veux, si t’ooooooo plais !!!!) et des trampolines,…  De quoi manger de tout n’importe où !

Franchement, on a bu une petite bière pour l’occasion, mais les 5h de défilé … ça nous a coupé les pattes ! Mais bon, c’était vraiment intéressant de voir cette démonstration de patriotisme et l’engouement que cette fête créée. Et surtout de voir le mélange des genres autour de ce défilé. On hâte de voir la fête du 14 Septembre, fête de la déclaration de l’indépendance, et c’est seulement à  Cochabamba. (Ils sont trop fort pour les jours fériés les boliviens !)Ça doit être quelque chose !

Blandine a commencé les cours le 1^er Aout, elle écrira un petit article pour expliquer comment ça se passe pour elle, mais apparemment c’est vraiment cool, et les profs et étudiants sont très accueillants ! Enfin on va voir l’assoc’ (le CIACC, association qui œuvre pour les enfants dont les parents sont incarcérés, et leur permettre l’accès à l’éducation et à la scolarisation) jeudi 11 ! J’espère pouvoir y aller dès la semaine prochaine, trois jours par semaine ! Je vous écrirai un petit article dès que j’aurai commencé !

PROJETS…

Pour finir, on commence, maintenant qu’on est posés, à programmer nos petits weekend excursions en Bolivie et notre grand trip des vacances d’été (Décembre/Février… oui,oui d’été !). Première session randonnée ce weekend dans le parc national du Tunari. Deux jours de rando, et peut être approcher les 4OOOm! Et, normalement, le premier weekend de Septembre, on part pour LE Cerro Tunari (avec un guide) pour atteindre ses 5035m et sa neige, en deux jours ! Ca va envoyer dans les cuisses, mais bon, on sera prêt! Sinon, Sucre, Oruro, La Paz… tant de destinations où aller… Va vite falloir si mettre !

Voilà pour l’essentiel ! Merci à toi, O lecteur, qui a lu ce pavé (et ces 1640 palabras!) jusqu’au bout !  Maintenant qu’on a internet à la maison, on va pouvoir écrire plus souvent ! Les articles seront donc plus précis et moins long… D’ici là, plein de pensées pour vous tous, en espérant que vous profitez de cet été et de vos vacances, sinon bon courage pour les autres !

Muchos besos,

Hasta Pronto !

Bland&Stan

Nb : cliquez sur les photos pour les récupérer en plus grand format, normalement, ça fonctionne! :)

Voilà quelques photos d'un "petit" marché de la ville! Couleur, saveur et bonheur!

Hola todos!       

Voilà qu’après un mois à Cochabamba, nous avons des fourmis dans les jambes et une grande envie de bouger ! On a des chaussures de randO, autant les roder tout de suite, roder nos poumons et nos corps (si sportifs) ! Direction le parc national de Tunari ! Un grand espace vert (309 000 hectares), crée en 1962 pour protéger (enfin on reviendra sur ce point un peu plus loin…) les versants boisés qui surplombent la vallée de Cochabamba et la cime sauvage du Cerro Tunari ! On a cherché rapidement des cartes de randO, mais bon, la gestion des espaces verts et des sentiers de marche, ce n’est pas encore trop ça en Bolivie ! On s’en va donc un peu à l’aventure (pour pas dire complètement) avec nos sacs, chargés de vêtements chauds (rappelez-vous, les nuits sont fraîches), et une tente acheté quelques jours auparavant. Objectif : une nuit à 4000m ! Quelques infos dans le guide de la Bolivie qu’on a emporté, mais il reste très évasif. Motivation !!!!

Debout samedi matin, 7h (à peu près, et plus dure est la motivation mais on se bouge !), direction le centre de la ville pour attraper un Truffi (petits bus, un peu plus petits que les micros) qui nous déposera à l’entrée du parc (environ 10min de Cocha). Arrivée 9h !

Le temps est fou, grand soleil, les vestes tombent rapidement, et la marche commence. Les premiers kilomètres nous font traverser un petit « village » avec des habitations qui pour la plus part ne sont pas achevées, quelques champs, une ou deux vaches et quelques moutons. Les gens nous regardent assez bizarrement avec notre équipement. On est dans l’extrême nord de la ville, aux pieds de la montage, et l’impression de vie reculée est saisissante. Les quelques infos du guide s’avèrent rapidement dépassées, et nous voilà perdu dans les derniers champs avant le début de la forêt. Comme le dit un célèbre proverbe Bolivien, « Mieux vaut se perdre que de ne jamais partir ! ». Déjà de retour sur nos pas, on finit par retrouver la bonne route ! On est bon !

Comme l’avait dit le guide, au 3^ème kilomètre, on arrive sur une aire de jeu pour enfants et un mini-golf à l’abandon. Une petite glissade sur le toboggan (les Boliviens sont complètement fans des toboggans, c’est un peu le paradis des enfants ! On va surement aller faire un tour bientôt dans un immense parc de toboggans ! Promis, y aura des photos ! ). Enfin je m’égare… Petite pause, oui, oui déjà, on se remet de nos émotions (de la glissade) et on est repartis ! On rate le début du chemin « écologique » qui coupe à travers les bois, et on suit la route principale. On monte rapidement dans la forêt, et la vue sur la ville est de plus en plus impressionnante ! Rapidement sur le chemin forestier, on avale vite les premiers kilomètres. L’air se raréfie mais le mois à 2500 nous a assez bien acclimatés. Plus de traces d’habitations, c’est la vraie forêt ! Petite pause gouter à 11h, kilomètre 5 (On s’est levé tôt, on a faim !) et on est reparti ! La vue sur Cocha devient une vue sur la vallée, et il faut avouer que c’est impressionnant. Le Christ (rappelez-vous… !) parait si loin et si petit, on est déjà au-delà des 3000m.

Kilomètre 10, on tombe sur une nouvelle aire de jeux pour enfants et trois maisons abandonnées. Alors là, c’est une sensation étrange. On se demande ce que vient faire ça ici ! Tout est à l’abandon, seul les déchets (pas la classe…) laissés par les visiteurs montre que des humains sont passés par là. Il manquait que les bruits des balançoires et on était plongé dans le film d’horreur de série B (dommage, pas de vent donc pas de bruits !). Par contre, plus sérieusement, on se rend compte du problème de l’écologie en Bolivie. Apparemment, et malgré les messages d’encouragement, la volonté bolivienne de préserver son environnement et sa richesse (pourtant si fous !) n’est pas une priorité. Ils ne connaissent pas vraiment les poubelles…Déjà qu’en France, la montagne n’est pas forcément préservée et assez respectée, mais alors là… (non, je ne fais pas la propagande des écolos… :] )

Enfin passons. 13H, à table ! Petits sandwichs avec les produits frais du marché, ça requinque ! Et nous voilà repartis ! Là, on commence à vouloir couper par des terrains un peu plus raides, pour pouvoir rejoindre les sentiers des sommets qui se rapprochent vites! Le premier hic, c’est que le temps à viré, et le ciel si bleu est devenu gris, voir noir par endroit.

14h, on est surpris par une chute de neige !! (N’oubliez pas, c’est l’hiver chez nous!). Là, faut avouer, on ne fait pas les fières ! Mais bon, on est équipés, ponchos sortis, on va s’arrêter pour si peu ! On continue, bien déterminés à monter au sommet !

15H, ça fait maintenant 7h qu’on marche, environ un 20aines de kilomètres dans les jambes et on commence un peu à douter de notre route. En plus elle est insupportable, elle fait des lacets fous et nos quelques tentatives de chemin de traverses nous on amenées dans quelques endroits assez surprenants mais souvent à des culs-de-sac. En plus le tonner gronde au-dessus de nos têtes.Le paysage nous a un peu déçu. La montagne est très sèche, et la flore peu variée. (On ne parlera pas de la faune, on l’a pas vu ! ^^). Et ce ciel gris rend ce paysage lunaire un peu triste. On doit être à une heure du sommet, il faut prendre une décision ! Un coup de tonner aura raison de nous et après un petit changement vestimentaire, il commence à faire frais, on rebrousse chemin ! Et nous voilà repartis pour vingt kilomètre de descente, et il fait nuit dans 3h30, on marche vite ! On arrivera à la fin du sentier vers 19h, les pieds en feu, une fatigue écrasante et en pleine nuit. Les derniers kilomètres ont été un véritable supplice, nos chaussures étaient trop neuve. ( … Et la tente et la salde de riz mine de rien, ça pèse !).

19h30, nous voilà plongé au cœur du village, qui n’est pas éclairé, avec des chiens errants de partout, qui nous fonce dessus et aboient comme des sourds ! Là, c’est un peu la panique ! On est incapable de s’orienter et retrouver le chemin du matin, et l’adrénaline est à son comble avec ces loups qui nous font comprendre que c’est leur territoire ! (Les boliviens parlent de chevaux et non de chiens, c’est pour dire si ils sont gros, … je vous passe les détails des yeux qui brillent dans la nuit et tout et tout…). Heureusement la parade ultime, la lampe de poche en pleine tête ! On joue un peu au Jedi, et on arrive à la maintenir à distance (Que la force soit avec nous !), mais on marche vite, pas la peine de trainer là ! Heureusement, on tombe sur un chauffeur de taxi, qui, super sympa, nous indique la route. Il viendra même nous récupérer 5min après et nous avancer un peu, gratuitement ! Ce qui rend faux le proverbe bolivien suivant et confirme la règle des exceptions : « Ce qui est gratuit est inutile ». MERCI ! Les derniers kilomètres dans la ville sont un challenge sportif et on refusera de prendre un taxi ! La force jusqu’au bout ! Et nous voilà, à 20h à la maison, au bout de nos forces mais avec le sourire ! (Enlever les chaussures, c’est orgasmique !). 10h de marche, à peu près 40km, 2500 à 4000m d’altitude et vice-versa, du soleil, de la neige, et un peu de pluie. Une belle journée, un peu déçu de pas passer une première nuit en tente, mais bon, on joue pas avec la montagne, elle est trop grosse pour nous !

Et ce n’est que partie remise, le weekend prochain, la fac de Blandine organise un weekend camping pour intégrer les nouveaux arrivants, et j’ai même été convié, si ils ne sont pas prévoyants ces boliviens ! (ref. spécialement pour PilouEmilie !). Promis photos et articles dès lundi (enfin, mardi pour vous !). Sinon, on est passé au CIACC (encore un peu pour PilouEmilie :] ) et je commence mercredi (mardi c’est férié !). Dès la semaine prochaine, ça sera les mardis, mercredis et jeudis (les jeudis et mercredi avec Bland !) ! Je ne dis rien pour l’instant, mais sachez que ça à l’air vraiment intéressant, et que ça correspond vraiment à ce que j’attendais !!!

Derniers petits messages, on a vraiment bien sympathisé avec un des colloc’ brésilien (Lucas) et un argentin (Alberto, dit « Beto ») avec qui on commence à sortir ! C’est exactement ce qu’on est venu chercher au Pueblito, et on commence vraiment à se sentir chez nous !

On est au top ! (A par quelques traces de courbatures, trois fois rien :} )

 [Petite dédicace à ma famille stepanoise,l'argentin porte avec classe le maillot de l'ASSE!]

Pleins de pensées pour vous !

 Besos à todos !

Bland&Stan

19, 20 et 21 Aout 2011, Weekend d’intégration de la carrera Ingenieria ambiental

Parque national tunari

Hola todos!!

Ce weekend nous sommes partis une nouvelle fois dans le parc national du Tunari pour un weekend organisé par la fac de Blandine, pour l’intégration des nouveaux élèves de la carrière ingénierie de l’environnement. Weekend organisé par les élèves eux même et notamment Roosevelt, membre active d’une association locale écologique, une amie de cours de Blandine.

Le rendez-vous était fixé vendredi, à 17h30 pour un départ prévu à 18h. Comme on commence à connaître la ponctualité des boliviens, on y était à 45, sac au dos et chaussures de randO lacées, et comme par hasard on n’était évidemment pas les derniers ! Finalement, on est parti en bus à 18h20 (et c’est déjà bien raisonnable comme retard…) et après deux trois étapes sur la route pour récupérer les derniers élèves qui avaient raté le départ (étonnant non ?), et récupéré une guitare, nous sommes arrivés à 19h30 à l’entrée du parc, au nord de Quillacollo. Nous avions un groupe formé de 17 élèves, plus ou moins sportifs, le prof responsable de la section et ses deux enfants de 8 et 10 ans. Nous avons retrouvé notre guide pour le weekend, Ronald, qui nous a rapidement plongés dans le bain. Le weekend étant placé sous le signe du respect de l’environnement, il nous a rapidement présenté le parc écologique et la marche qui nous attendait. Théoriquement, trois heures de randO, avec des passages plus compliqués que les autres (vous verrez par la suite…) et une arrivée vers une école à 4200mètres (départ à 2000m) pour installer le campement, le tout évidemment vu l’heure, de nuit. Et autant vous dire qu’une randO de 6km avec un dénivelé de 2000m à lampe de poche, bah c’est une sacrée aventure !!

Le début de la marche est assez simple et l’allure assez soutenue. Cependant rapidement, certains élèves manquent de rythme et se font attendre ! Il faut dire aussi que tout l’équipement pour le weekend pèse rapidement sur leurs épaules… mais bon, l’ambiance est bonne et la compagnie avance dans la bonne humeur ! La marche se poursuit le long d’un sentier, à fleur de falaise, et malgré la nuit noire, on se rend vite compte du vide ! Après avoir traversé une rivière (de nuit et avec le matos, ce n’est pas forcément évident) on entame une seconde parti, où l’on grimpe le long d’une montage, à travers une végétation abondante. Là, ça grimpe sec, et rapidement deux groupes se forment. Il faut bien avouer que l’altitude rend les efforts plus violents et le souffle se fait court. Mais on est au taquet et fort de notre expérience du weekend dernier (hahaha …) on tient la forme et on se retrouve dans les premiers. Le principal problème va être d’attendre les autres. Il est tard et la nuit est très froide ! Après une longue pause (histoire de bien se refroidir…) pour reformer un groupe unique (qui se redivisera par la suite…) on entame la dernière partie du trajet ! Il est déjà 23h, on commence un peu à râler ! Cette dernière partie, qui va durer tout de même 1h30 va nous emmener sur une nouvelle montagne, et nous faire grimper à 4200mètres. Là, ça devient long, et c’est un peu chacun pour soi ! Plus vite on sera en haut, plus vite on dormira ! Finalement avec Blandine, on arrivera à 00h30, épuisés et frigorifié (faut dire qu’on n’avait pas prévu ça et j’étais en short !). On monte rapidement la tente et on se jette dans nos duvets pour se réchauffer au plus vite. Là intervient un nouveau facteur, l’humidité ! Enfin bon, c’est l’aventure ! (Les retardataires arriveront une heure après nous…)

Le réveil à 8h est un peu compliqué ! La tente est glacée et trempée, et le temps n’est pas au beaux fixe ! Mais bon, on peut pas tout avoir ! Un petit déjeuner, une matinée à préparer le déjeuner (où l’on va gouter la viande du marché qui s’avéra goutue mais bonne…), le temps de découvrir le paysage et le petit village (perdu) dans lequel nous avons atterri, croiser une famille et ses moutons et nous voilà reparti à 13h pour une nouvelle randO ! Enfin nous, ceux qui ont la foi ! On ne sait pas trop si on est de ceux-là, mais l’idée de rester 4h (Théoriquement, 2h aller et 2h retour !) a ne rien faire ne nous enchante pas, donc on se lance. Direction la route du Cerro Tunari et une arrivée prévue vers une laguna (un lac) de haute altitude (environ 4800m). Après une petite présentation de l’association de protection de l’environnement par notre guide,  on a même le droit à un teeshirt! Et c’est parti !

Là, on ressent la même chose que le weekend dernier, le paysage est vraiment tout le temps le même et pas forcément très attrayant. Mais bon, on est là pour découvrir ces hauts plateaux du territoire central bolivien !

La marche est plus longue que prévue, et notre guide semble un peu perdu ! Impossible de mettre la main sur cette laguna ! Après 2h de marche et rien en vue, on désespère une peu… On a les restes de la randO de la veille dans pattes et Blandine souffre un peu du mal de l’altitude. Et notre guide nous promet la Laguna à chaque fin de relief, mais bon, on ne la voit pas ! De quoi illustrer le fameux proverbe bolivien, « En Bolivie, tout est possible, rien n'est sûr » (Todo es possible, pero nada seguro! (L’ai déjà mis ??)). Avec deux trois collègues de Blandine, et forts motivés pour trouver cette Laguna, on tente une dernière ascension ! Elle a intérêt à être là et être sacrément belle ! Après une petite demi-heure d’escalade on tombe enfin dessus ! En fait, c’est une retenue d’eau complètement artificielle et à vraie dire pas si folle que ça ! Mais bon, on y est ! Le reste du groupe finira par arriver pour une pause bien mérité au bord de l’eau (et dans un froid impressionnant !) et finalement repartir en direction du campement, où nous attend une surprise.

Sur la route, on aura le droit à une surprise inattendue (oui, forcément, une surprise c’est inattendue je sais…) et qui redonnera le sourire à Blandine (qui commençait sérieusement à avoir mal à la tête) : on tombe sur un troupeau de LAMAS ! (La classe non ? Franchement ? :] ) Et oui, pour la première fois de notre vie on voit des lamas, et on est comme des gosses ! (Le problème, c’est que le paysan perché sur sa montagne, voyant des touristes s’approcher de ses bêtes, va nous injurier en Quechua et nous réclamer de l’argent pour les photos… enfin il est loin et on ne reste pas longtemps ^^). Un lama, ça te snobe du haut de son regard hautain ! Sinon, la fin de la marche est longue et on est au bout de notre vie quand on aperçoit enfin les tentes !

A l’arrivé au campement, les élèves ont organisé le baptême des nouveaux (et des accompagnants ^^) écologistes en herbe ! Une réflexion autour des 4 éléments et de l’importance de leur préservation pour la vie humaine. Un rite accompagné de bougies, de pincée de terre, de giclée d’eau et de grande bouffée d’oxygène. Le tout se terminant autour du feu, à la nuit tombante (18h), face à une vue folle de Quillacollo, avec une belle réflexion du prof et une explication de chacun sur ses motivations pour cette carrière et ses souhaits, ses envies de changements, et enfin la remise d'un bracelet symbolique. Blandine expliquera que sa réflexion au long de l’année se portera sur les problèmes important de l’eau à Cochabamba et en Bolivie, et notamment de la pollution des fleuves et de son impact.

 La nuit est tombée et on est gelés ! Après une petite sieste pour Blandine (et un cachet pour la tête) on mange une bonne plâtrée de pâtes qui nous redonne des couleurs (en plus de celle qu’on a prise avec le soleil pourtant pas souvent là !) le tout autour d’un feu qui apporte un peu de chaleur ! La soirée se poursuit avec une prestation de chacun et de ses talents (ça fait rapidement ambiance collo 12/16ans), nous on chantera la marseillaise ! (Oui pas très originale, mais divertissant, et une façon de se débarrasser de la chose…). Là, face à un froid trop envahissant, on quittera le groupe en plein récit de blagues et d’histoires, pour aller se coucher au chaud ! (Ils finiront d’ailleurs par se coucher 20min après…). Si on avait eu une tente volante, la fin n’aurait pas été la même (ref. Club des 5+1).

Le retour à la civilisation est usant (et trop tôt, départ à 9h…) et la descente s’avère longue et dure ! (Heureusement nos chaussures sont formées et on souffre beaucoup moins que la dernière fois !). Arrivée à l’entrée du parc, tout en bas, et en attendant le bus (qui ne viendra jamais…), j’ai même le droit à une initiation à un jeu de dés autour d’un grand saut d’alcool pendant que Blandine et Roosevelt prennent le soleil ! Puis finalement, nous prendrons un autre bus pour rentrer, celui prévu n’étant vraiment pas ponctuel ^^ !

De retour à 13h à la maison et en manque de sommeil, une bonne 4Oaines de kilomètres dans les pattes, quasi trois jours sans douche, notre quota de randO est atteint (et pour longtemps…) ! Petit réconfort, ayant la flemme de faire à manger, un bon Burger King viendra récompenser nos efforts !

 Pour conclure, un weekend sympa qui nous aura permis de rencontrer de nouvelles têtes, de pousser un peu notre réflexion écologique et comprendre le combat mené ici, et aussi une belle prestation d’effort physique. Mais bon, on a notre dose de montagne ! Vivement la mer !

Le weekend prochain, on reprend un peu plus notre vie étudiante classique, on va faire la fête avec nos collocs (Beto, l’argentin « fan » de l’ASSE et Lucas, le Brésilien de Recife, « fan » de Juninho Pernambucano !!!! L’équilibre est trouvé non ? La classe non ?) Et dimanche soir, on mange chez Téo avec les français de Cocha (Couscous party !). La vie ici est toujours plaisante, on court après les papiers pour le visa de Blandine (qui méritera un bel article une fois fait) et notre aventure humaine à l’assO (qui méritera aussi un bel article une fois que j’aurai fait des photos) est lancée et s’annonce très enrichissante !

Plein de pensées pour vous…

De gros Besos à todos

Bland&Stan

Hola !!

Voilà un petit résumé d’un weekend entre colloc’, d’un weekend passé avec des étudiants brésiliens, argentins, espagnols et français ! Un mélange culturel fort, et une notion internationale, la fiesta !

Vendredi 26 Aout – Soirée Brésilienne !

Lucas, notre cher voisin brésilien nous avait promis une soirée avec ses collègues de médecine, venu tout droit du brazil ! Le rendez-vous était donc pris ce vendredi ! Départ prévu à 19h de la casa, avec Beto, notre autre voisin argentin ! Après quelques difficultés pour faire les courses pour la soirée, c’est finalement à 21h que Lucas passera nous récupérer au Pueblito ! Après tout, c’est le rythme Bolivien, et on est plutôt habitué ! Et nous voilà embarqués tous les quatre et un des amis de Lucas à bord d’un taxi pour 20 petites minutes de route !

L’appartement des Brésiliens et immense. Il est situé au-dessus d’un petit bar, ce qui s’avère bien pratique pour emprunter des chaises pour la soirée. Car l’appartement n’est pas meublé ! (Mais il est tellement grand…). Ils sont trois à y vivre en collocation. Dans le salon, il n’y a qu’une table, mais bon, c’est largement suffisant pour y faire la fête ! La cuisine fait la taille de notre habitation, et il s’en dégage une odeur complètement folle et très appétissante ! Il est 21h30, on a pas mangé car Lucas nous a promis que l’on mangerai de la cuisine brésilienne ! On est assez impatiens !
On se retrouve donc tous les 4 (…fantastiques du Pueblito), les trois amis brésiliens de Lucas et la copine de l’un d’entre eux, venue d’Espagne et volontaire dans une association de Cochabamba. D’entrée de jeu, on a droit à un verre de Caipirinha (prononcer « caïpirigna » : la petite rustique) alcool très typique du Brésil, originaire de Sao Paulo et inventé par les paysans (caipira). Un alcool à base de cachaça (alcool obtenu à partir du jus de sucre de canne, le vesou), de sucre de canne et de citron vert. Evidemment, elle est faite maison. Juan Pablo (cf. photo), (prononcé « Chuan Paolo »), un des colloc’ brésilien nous avertit tout de suite que cette première cuvée est un peu forte, et qu’il vaut mieux prendre son temps pour la boire et l’apprécier. Effectivement, ça pique un peu ! Mais bon, c’est vraiment bon !!! La discussion s’engage avec tout ce beau petit monde, et la musique est variée donne un bon rythme à la soirée. Les tournées (plus légères celons les dires des brésiliens…) de Caipirinha s’enchaine accompagnées de bière pour rafraîchir un peu les têtes. Au bout d’un moment, on commence un peu à se demander si on va manger, ou si la cuisine qu’ils préparent maintenant depuis plusieurs heures n’est pas pour le petit dej. ! 

A minuit, après quelques pas de danse pour les plus motivés, on est invité à passer à la cuisine pour se servir une assiette d’un plat typiquement Brésilien et fortement populaire (le plat national toujours d’après les dires de nos nouveaux amis), la Feijoada ! On en pouvait plus, et on ne va pas être déçu ! Un plat à base d’haricots noirs, de riz et de viande de porc (queues, oreilles, peau, pattes et os) accompagnée de farofa (farine de manioc). Un plat qui demande beaucoup de cuisson et d’étape de préparation, ce qui explique le temps d’attente. Mais ça vaut vraiment le coup ! On apprendra aussi par la suite, que les brésiliens mangent souvent en fin de soirée, après les des « apéros » interminables ! Autant vous dire que les saveurs sont folles et que ce plat colle au ventre ! Le tout évidemment arrosé de Caipirinha. De quoi nous redonner un peu de force pour la suite de la soirée, et caler nos estomacs qui criaient famine ! La suite de la soirée est un concours de chansons, française ( Edith Piaf interprétée par Blandine, ça envoie !!!), argentine et brésilienne. Un joli melting-pot de phrases en PortugoArgentoFrançais ! Autant vous dire qu’on a «énormément rigolé, et que tout le monde affichait un grand sourire (sans doute un petit rôle de l’acidité du cocktail… :] ) jusqu’au bout de la nuit ! Une petite apparition de trois autres brésiliens (et d’une bouteille de Vodka, plus européenne…) au cours de la soirée renforcera le rythme effréné de la fiesta samba ! Les brésiliens sont des gens fabuleusement généreux, gentil et vraiment très ouverts. Finalement, la soirée c’est finie sur les coups de deux heures du matin, par un fatiguant (psychologiquement) mais joyeux retour en taxi à très vive allure… (ou c’était une impression à cause de la Caipirinha…). Vraiment une soirée gravée dans nos têtes et marquée par cet accueil génialissime des brésiliens. (Notre foi (haha, jeux de mots ! ref. club des 5+1) étant plus marqué par la culture de la Caipirinha…).

Il nous faudra une longue nuit de sommeil (marquée par une tonte de jardin à 8h t un bruit qui résonne encore dans nos têtes…) et un bon Burger King (qui devient un classique…), les traits tirés, avec Lucas le lendemain à 16h pour effacer toutes les traces de cette soirée… Le samedi soir sera beaucoup plus calme et se déroulera autour d’une bonne bière locale (pour les amateurs une bonne Heineken…) entre colloc’s.

Le dimanche, pour effacer définitivement tous les restes de la soirée, Beto nous propose de l’accompagner dans son ascension vers le CristO ! On arrivera même à motiver Lucas de venir avec nous en marchand ! (Lucas c’est plutôt du genre pas sportif et qui ne connaît pas l’eau, c’est environ 2,5L de Coca par jour ! Un phénomène !!). On partira donc sur les coups de 13h, de quoi faire des sandwichs dans un sac, pour un montée (franchement facile pour nous, sans prétention, la classe non ?) et un peu plus compliqué pour Lucas ! ^^ (Mais le Coca promis à l’arrivée poussera sa motivation ! On est franchement au top au Pueblito, on s’est trouvé deux potes d’aventures avec qui on arrive vraiment bien à communiquer, et avec qui on rigole beaucoup ! Notre espagnol est vraiment aidé par ces longues et fréquentes discussions de politique, de sport, de gastronomie et de culture en générale… (et d’autres thèmes plus légers en soirée…). Pour en revenir au CristO, après une petite demi-heure de marche, on arrivera au sommet pour un petit pique-nique entre amis ! Une après-midi bien agréable !

Le soir, on était censé aller manger un couscous avec la FrenchTouch de Cocha, et toutes nos excuses encore à Théo, mais malheureusement, Blandine étant encore un peu (trop) fragilisée de l’estomac, on passera la soirée sous la couette, au chaud, devant un bon film. (Le lendemain tout allait mieux, pas de panique, sans doute la nourriture brésilienne un peu trop riche…).

Voilà, nous avons repris notre bonne vie d’étudiante (qui nous avait tant manqué durant les deux weekends de montagne …) le temps de ce weekend (qui en appelle à beaucoup d’autres on l’espère bien) ! Faire la fête, ça fait du bien à la tête ! Ces nouvelles rencontres et tous ces changements culturels nous enchantent ! Ce côté international nous permet vraiment de vivre pleinement cette aventure. Le coté Bolivien, vous le retrouverez dans les prochains articles sur le CAICC, la Fac et la course au Visa. Là aussi, on aura beaucoup à dire !!

Pleins de pensées pour vous dans ces derniers instants de vacances, et bon courage pour tous ceux qui ont, ou qui vont reprendre !!! Bonne rentrée à tous !!! On vous embrasse !

Muchos Besos,

Bland&Stan sous le charme de la Bolivie (et un peu du brésil et de l’argentine !)

Voilà, pour une fois, plus de photos que de textes pour résumer une petite semaine au Pueblito!!

Petites photos de l'anniversaire de Dr. TuPac, le mari de la Senora Virginia, notre Mamita! Pour son anniversaire, lundi soir, ses amis avaient prévu un groupe de musique typique du mexique! (Même deux par manque de communication!) Vraiment, impressionnant et beaucoup de couleurs! (et très bruyant!) On appelle ça : un(e) Mariachi!

Ici, les anniversaires, c'est sacré et ils y mettent les moyens! On a été invité a manger et a danser! La fête à durée jusqu'a 4h du matin... en pleine semaine! Loco! On a pu essayer les sombreros et les instruments! (Pas forcément une grande réussite ^^ (Pensées pour mon GG partit vivre a Mexicooooooooo!!!). Une bonne soirée où encore une fois, l'acceuil chaleureux des boliviens à encore fait effet! On ferait presque partie de la famille!!

Sinon, petit instant de bonheur le lundi, pour Blandine (et j'avoue pour moi aussi un peu :] )! La fille de notre mamita a sauvée une petite chienne dans la rue. Un bébé de 2 mois, abandonnée. C'est malheureusement chose très courante ici, et il y a des chiens de partout dans la rue. Elle aura passée une journée au Pueblito et on la baptisera, avec BetO et Lucas, Cachaça! Malheureusement, elle sera partie dès le lendemain! (Et heureusement sinon, on se serait vite attachée!)

Mercredi, on a pu s'inicier avec Lucas à la préparation de la Caipirina! Une petite soirée entre colloc' bien sympa! La prochaine fois, il nous apprend la samba, et BetO le Tango!

Vendredi soir, Tiago, le jumeau de Lucas (notre colloc' Brésilien) est arrivé pour passer quelques jours à cochabaaaamba! L'occasion de boire un verre avec Daniel, un de nos colloc' Bolivien, et le fils de notre mamita! Une bonne petite soirée, encore une fois placée sous le signe de l'internationale fiesta avec 4 pays représentés!! On ira même jusqu'à entrée dans une boite Bolivienne pour voir l'ambiance. Mais les boites, c'est pas notre truc et on y restera qu'une 20aines de minutes! Encore de bons moments passés avec nos colloc'!

Sinon, on a trouvé dans un accord unanime 'hymne du Pueblito! Là voilà... elle devrait vous rappeler quelque chose :)

http://www.youtube.com/watch?v=Bg3pFjbCag0

Voilà, de quoi vous montrer qu'on est vraiment au top!

Pleins de pensées pour vous et bonne rentrée à tous!

Besos à todos!

Bland&Stan

 ENFIN ! J’ai enfin pris le temps de vous écrire un article sur l’assO ! (oui, je sais ça a trainé, mais bon, le temps de faire des photos, de vraiment être sure que c’était la bonne, etc…). Donc voilà de quoi vous décrire un peu ce que je fais, où et avec qui ! Vraiment, c’est le début d’une grande aventure ! (Emilie, Je pense que tu devrais retrouver pas mal de chose que tu connais !!!! Des bisous de Délia au passage !)

Alors,…

 Le CAICC est une association privée, de développement social, à but non lucratif qui a vu le jour en 1994. Le centre se situe au km 8 entre Cocha et Quillacollo (environ 45min de micros, une aventure à chaque fois!!). Sa devise : pour des sourires libres. Sa mission est d'offrir un soutien total, par le biais de processus éducatifs fondés sur les principes de l'amour, du respect et de la solidarité, aux enfants, adolescents et jeunes qui vivent en situation d'abandon partiel suite aux conditions de détentions de leurs parents au sein des prisons de Cochabamba. En effet, il est fréquent en Bolivie, que des enfants dont les parents sont arrêtés (généralement, la police ne se pose pas de question et arrête la famille entière…), partent vivre avec eux en prison. Souvent, les parents ne souhaitent pas confier leurs enfants à d’autres membres de la famille, car les violences et les abus sont fréquents.

De plus, le gouvernement de Bolivie, pour lutter contre ce problème d’enfants en prison, a promulgué une loi pour obliger les enfants à passer leurs journées hors des murs des prisons, pour les encourager à aller en cours notamment. Hors, cette loi est que très peu accompagnée de système pour le suivi de ces enfants. C’est aussi dans cette optique que des centres comme le CAICC entre en jeu.

Le CAICC a mis en place un plan d’attention et de développement qui consiste à :

 • L'éducation des valeurs

 • Découverte de compétences personnelles

 • Suivi et stimulation éducative

 • L'éducation préventive nutritionnelle et de la santé

 • Soutien familial et psychologique

 • la formation de la vocation et de la découverte de potentiel et tendances personnelles

L'objectif de ce plan est d'encourager les aptitudes positives pour les aider à atteindre la réalisation personnelle, et ainsi réaliser des projets de vie qui leur permettent de contribuer à une société meilleure.

Le travail des éducateurs du centre est, notamment, d’améliorer le niveau de respect et la cohabitation entre les enfants, les adolescents et les jeunes, d’aborder la réflexion sur les valeurs de la famille avec les parents ou référents familiaux (notamment un travail sur la communication parents / enfants) et d’améliorer le niveau de santé en général par l'éducation préventive pour les enfants, les adolescents et les jeunes. Enfin, une des grandes préoccupations du CAICC est d’accompagner le processus scolaire des enfants avec un suivi et des ateliers de renforcement scolaire.

 Pour cela, il existe de nombreuses activités au CAICC :

 Ateliers et formation: calcul, céramique, musique, activités manuelles

 Espaces pratiques d’expression libre et de connaissances personnelles

 Pratiques sportives: judo, le volley-ball, le football (et bientôt le Handball :] )

Et moi dans tout ça ? Et bien au bout d’un mois, à raison de 3jours par semaine, je commence à trouver mes marques et à me sentir utile ! Et il faut bien avouer, au début, bah ce n’était pas évident ! Car pour se trouver une place au milieu de cette cohue, bah faut y aller !!! En plus, les éducateurs (surtout éducatrices !) se suffisent largement à eux-mêmes durant les divers atelierss. Donc pas évident de trouver comment aider. Et franchement la barrière de la langue m’a bloquée. Après une première demi-journée dans la partie garderie (1/5ans), où j’ai principalement passé mon temps à sourire (oui, les bébés, c’est déjà compliqué à comprendre en français, alors en espagnol bolivien…je vous raconte pas…) je suis parti voir chez les grands ! Là, déjà mieux ! Après plusieurs jours à faire un peu de soutien scolaire par-ci, par-là, (retrouvaille avec les mathématiques dans la joie et la bonne humeur !) et à regarder comment s’organisait les journées, Délia, la chef cuistot du CAICC m’a pris sous son aile ! Direction les cuisines de 9h à 13h ! Que du bonheur ! Grâce à elle, aujourd’hui je parle mieux espagnol, je sais cuisiner pour 50 gamins, je sais faire du pain, et je me sens franchement utile à l’assO ! C’est une femme extraordinairement gentille, patiente, et généreuse et avec grand sens de l’humour, ce qui a bien aidé pour parler espagnol au début !l ! ^^

  L’aprème, c’est toujours un peu de maths et beaucoup de dessin ! L’espagnol étant de mieux en mieux, ça aide ! Sinon, il va y avoir du sport ( ... mais moi jreste tranquil ref.)!! Le mardi c’est Judo ! Découverte d’un nouveau sport pour moi ! Et il faut bien avouer que les valeurs qu’il impose sont vraiment bien adaptées aux programmes éducatifs du CAICC ! Sinon, un peu de football le jeudi, pour les valeurs du sport Co, en attendant le Handball ! Oui, Oui, quand j’aurai trouvé un ballon de hand et des chasubles, je me lance ! (En plus, en ce moment il y a une volontaire allemande handballeuse, ça peut aider !!!). Sinon, peut être que quand l’espagnol sera au niveau de mon côté, donner quelques cours de français. Certains ados sont vraiment intéressés par notre langue et montre une grande envie d’apprendre !

Vero, la directrice du centre est aussi une femme extraordinaire et particulièrement présente. Toujours prête à rire et à mettre l’ambiance. Les éducatrices sont impressionnantes de par la passion et la volonté qu’elles dégagent. Et il faut être honnête, les enfants par leurs sourires leurs rendent bien ! Mais c’est pas toujours évident de se faire respecter sans user de trop de restrictions. En effet, il est essentiel que les enfants viennent avec le sourire dans ce centre ! (et c’est franchement le cas !)

Les 17ans du CAICC, une belle occasion de faire la fête et de danser avec les ninos!!

Aujourd’hui, j’ai vraiment un superbe feeling avec les niños, et c’est super important pour la motivation et l’envie de les aider ! Les efforts pour s’adapter payent, et je sens qu’une année avec eux va vraiment m’apporter beaucoup ! J’espère leur apporter aussi ! J’ai trouvé ce que je suis venu chercher ! En plus, l’espagnol s’en ressent de jour en jour, et ça c’est génial aussi !!

Petite sortie avec le CAIIC, au marché de la miniature de Quillacollo! Un immense marché, de tout, en tout petit!

Blandine, qui est débordée de boulot avec la fac (… pour de vrai !) n’a malheureusement pas beaucoup de temps pour venir. Mais, c’est aussi pour elle l’occasion de faire autre chose et de prendre un peu l’air, et quand elle pourra, elle viendra aider à la cuisine le matin !

News...

Sinon, normalement, je devrais avoir rapidement un « certificat » de volontaire qui devrait m’aider à avoir mon Visa ! Enfin, ça, je vous le raconterais une fois que ce sera bon ! Et enfin, bonne nouvelle, Blandine devrait avoir le sien d’ici vendredi ! (Et vu tous les endroits de la ville où elle a dû courir pour l’avoir, elle écriera un joli article pour vous montrer comment fonctionne le système administratif bolivien ! C’est juste… Bolivien !) et bientôt un article de la fac, le temps de faire des photos...

Lucas, notre mascotte du Brésil est malheureusement repartie dans son pays. Il revient le 8 Octobre mais n’est pas sure de rester étudier ici… Du coup le Pueblito est un peu calme ! Mais avec Beto, notre argentin, on envoi du rêve à la Bolivie quand on est de sorti !! Après une petite semaine un peu morose, vous nous manquez beaucoup, mais un weekend bien festif, on est aujourd’hui remontés à bloc !

On a pour projet d’aller visiter à la fin du mois, durant une semaine Sucre, qui d’après beaucoup de personne est la plus belle ville de la Bolivie… (Une ville Blanche qui devrait nous rappeler la Croatie et ses perles de l’adriatique!!!!)… On commence à avoir des fourmis dans les jambes et l’envie de découvrir les autres facettes de notre pays d’accueil !

Après un été (ou hivers ici…) sans voir la mer, on est aussi en manque d’espace bleu ! Donc on commence à programmer notre été (ou hivers pour vous), où l’on devrait passer noël, le jour de l’an et à peu près deux mois au bord de la mer, entre les cotes et les plages du Péru et du Chili !!! (On a tellement hâte de se baigner…).

 Pleins de pensées pour vous,

 Muchos besos

Band&Stan

On a demenage! donc on a plus internet a la maison, mais on vit dans 50m2 ca change tout pour nous ( avec terasse :) )

le weekend dernier on est parti 4j a Sucre, c etait au top

et ce weekend on part trois jours a copacabana (histoire de refaire un visa de trois mois pour mois en passant la frontiere avec le Peru :)
Bland a son visa pour un an, extraordinaire!!!!

pleins d articles des la semaine prochaine!!! (nouvel appart - Sucre - Copacabana - la fac de bland ...)

Plein de pensees pour vous

On est au top du top

Muchos Besos

PS : chambre d ami opperationnelle, c est quand vous voulez!!!